Stratégie nationale des zones humides 2015-2030 en Algérie

L’Algérie lance sa Stratégie nationale de gestion écosystémique des zones humides 2015-2030

L’Algérie compte, aujourd’hui, 2,375 zones humides, dont 50 sites Ramsar d’importance internationale, composés de 2.056 zones humides d’origine naturelles et 319 d’origine artificielle selon la Direction générale des forêts (DGF). Pour une meilleure gestion et valorisation de ces sites, la DGF a mené, depuis la ratification de la Convention de Ramsar par l’Algérie de nombreuses activités notamment des inventaires et des plans de gestion.

La DGF a élaboré la Stratégie Nationale des Zones Humides 2015-2030, avec l’appui du Fonds Mondial pour la Nature (WWF), en impliquant tous les acteurs concernés par la question des zones humides y compris les associations et ce à travers un Comité National multisectoriel chargé des Zones Humides, mis en place  par l’arrêté ministériel du 20 mars 2012 (JO n°47).

Cette stratégie constitue un instrument d’accompagnement de tous les secteurs pour une gestion durable des zones humides, permettant de contribuer à la lutte contre la désertification, ainsi  que l’adaptation aux changements climatiques, l’atténuation de leurs effets et la protection des ressources hydriques du pays.

Elle vise par ailleurs, la préservation des zones humides du pays et le renforcement de leur résilience aux changements climatiques, ceci à travers une gestion écosystémique leur permettant de continuer à fournir des biens et services écologiques.

La Stratégie Nationale a également été préparée en réponse aux engagements internationaux de l’Algérie en matière de conventions internationales, telles que les Conventions de Ramsar, de la diversité biologique et celle relative aux changements climatiques.

Les différents axes de la stratégie sont aussi en corrélation avec les cibles du Cadre d’Action de MedWet 2016-2030, notamment en matière d’inscription de nouveaux sites sur la Liste Ramsar, l’élaboration et la mise en œuvre de projets de restauration des sites dégradés, ainsi que l’intégration de bonnes pratiques pour la gestion de l’eau et la conservation des zones humides dans les politiques et plans nationaux d’utilisation des terres, afin d’éviter les atteintes à leurs fonctions et valeurs.

La stratégie a été réalisée de façon entièrement participative, résultant d’une contribution conjointe de plusieurs acteurs de la coopération multilatérale, à l’image de la Convention de Ramsar, du Fonds Mondial pour la Nature (WWF), et du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) en Algérie.

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