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L’Observatoire des Zones Humides Méditerranéennes (OZHM) a été créé en 2008 à la demande du Comité Zones Humides Méditerranéennes (MedWet/Com), comme un projet multipartenaires coordonné par la Tour du Valat (TdV), Centre de recherche pour la conservation des Zones Humides Méditerranéennes.

 

 

Le principal objectif de l’OZHM est d’agir comme un outil de gestion des zones humides au service des pays de l’Initiative MedWet. Le but ultime de cet outil régional est d’aider à améliorer les décisions politiques pour la conservation et la gestion durable des zones humides, notamment en termes de législation, de gouvernance et de meilleures pratiques.

L’OZHM travaille à plusieurs niveaux, local, régional et national dans l’ensemble du bassin méditerranéen. La démarche consiste à préparer des rapports sur l’état (y compris les biens et les services fournis) et les tendances des zones humides méditerranéennes à travers deux éléments clés, l’eau et la biodiversité, et de les analyser en fonction des politiques environnementales et de développement durable.

Cette démarche a été conçue afin d’influencer les processus de prises de décisions en faveur de la conservation des zones humides et de leur utilisation rationnelle. Avec ses partenaires (BirdLife International, Wetlands International, WWF-MedPO, etc.), l’OZHM a identifié une série de thèmes et d’indicateurs sur le suivi du statut et des tendances des zones humides méditerranéennes.

Malgré la publication de trois rapports de suivi des zones humides depuis 2012, ainsi que des échanges réguliers entre l’OZHM et ses partenaires, l’impact sur les décideurs concernés par les zones humides a été jusqu’à présent limité. La récente restructuration du Secrétariat MedWet et la nouvelle dynamique d’échanges et de communication avec les différents pays, la convention Ramsar et les décideurs de haut niveau dans le bassin méditerranéen devrait augmenter cet impact.

Notre proposition est donc d’atteindre ces décideurs par le biais de la Convention Ramsar et MedWet, ainsi que par d’autres accords internationaux liés à l’eau et à la biodiversité (tels que l’Accord Afrique-Eurasie sur la Conservation des Oiseaux d’eau migrateur (AEWA) et le Plan d’Action Méditerranéen (UNEP/MAP) et ses centres d’activités régionaux. A cette fin, l’OZHM cherche à trouver une convergence entre ses propres indicateurs et ceux développés par la Convention Ramsar et la Convention sur la Diversité Biologique (CBD), ainsi que ceux applicables dans le cadre des Objectifs pour le Développement Durable 2015-2030.

Afin d’augmenter le niveau d’appropriation des résultats et des recommandations de l’OZHM par les parties prenantes nationales, lorsque c’est possible, l’analyse globale des résultats sera divisée en analyses sous-régionales. Les parties prenantes sont une cible clé de l’OZHM, ce groupe sera élargi aux réseaux des organisations locales de la société civile (OSCs), proches du terrain, leur permettant ainsi d’influencer les décideurs.

Si nécessaire, et selon les compétences et ressources disponibles, l’OZHM fournira une assistance technique pour le développement de stratégies nationales pour les zones humides/politiques adoptant une approche de gestion intégrée des ressources en eau afin de s’assurer que les liens entre la gestion de l’eau et la conservation des zones humides – y compris les enjeux de gouvernance – soient mieux compris et pris en compte.